Présentation du jeu
Avalon offre une expérience de jeu captivante centrée sur la déduction et l'identité secrète, se déroulant dans un univers médiéval fantastique. Le jeu est édité par Matagot et convient pour 5 à 10 joueurs, idéalement 7 à 8, avec des parties d'environ 30 minutes. Chaque joueur incarne un chevalier ou un traître, avec des quêtes où bluff et stratégie se mêlent. Avalon est notamment connu pour sa richesse de renouvellement grâce à ses rôles et ses pouvoirs spécifiques. Les joueurs doivent naviguer entre confiance et trahison pour mener à bien leurs objectifs, chaque partie offrant des dynamiques de jeu uniques. Les mécaniques principalement utilisées incluent des éléments d'équipe et de simultanéité, illustrant une bataille entre le Bien et le Mal où le moindre faux pas peut entraîner l'échec d'une mission. Avalon se distingue aussi par sa capacité à engager pleinement les joueurs grâce à des éléments de bluff et de déduction, le rendant à la fois accessible et complexe pour une diversité de joueurs. Cet univers de chevalerie est magnifiquement illustré par des artistes tels que Luis Francisco et George Patsouras, qui enrichissent l'expérience visuelle du jeu, le tout soutenu par une note globale de 3.4 sur Board Game Geek, le plaçant comme un favori parmi les jeux de bluff et de rôle. Pour une expérience comparable en termes de mécaniques de jeu, Codenames offre également des éléments d'équipe captivants.
Aperçu d'une partie
Les règles d'Avalon sont conçues pour plonger les joueurs au cœur de l'action dès les premières minutes. Le jeu commence par la distribution secrète des cartes de rôle, indiquant une affiliation soit avec les fidèles du roi Arthur, soit avec les traîtres de Mordred. Les traîtres connaissent l'identité les uns des autres, constituant une information cruciale pour planifier les sabotages. Au fil des rounds, les joueurs, dont l'identité reste secrète aux yeux des autres, participent à la sélection de missions via un processus de vote. Une quête nécessite une majorité pour être lancée, et le succès ou l'échec de ces missions importe particulièrement car trois succès entraînent la victoire des chevaliers, tandis que trois échecs favorisent Mordred. Les quêtes sont menées par des équipes choisies par le joueur ayant le rôle du roi pour le tour, chaque joueur de l’équipe reçoit secrètement une carte succès ou échec. Les chevaliers doivent jouer la carte succès, mais les traîtres peuvent introduire une carte échec pour faire échouer la mission. Si une quête échoue, c’est souvent le signe qu’un traître se cache parmi les participants. Les stratégies de vote et la détection des traîtres sont donc essentielles. Des personnages spéciaux comme Merlin, qui connaît l’identité des traîtres, et l'Assassin, capable de tuer un autre personnage à la fin du jeu, apportent des twists intéressants au gameplay. Pour une alternative ludique impliquant des choix d'équipe et de déduction, 6 qui prend peut aussi être une option divertissante.
Notre avis
Ce jeu est très tendu, paranoïaque à souhait, un peu perturbant à expliquer à des non-joueurs mais Avalon réussi là où on l’attend : l’ambiance sournoise et épique ! Pour preuve, les amateurs de Kaamelott mettent une ambiance folle à ce jeu. N’hésitez pas à rajouter les deux variantes une fois la première partie terminée : Lancelot ajoute une dualité sur ce personnage qui rendra l’expérience encore plus paranoïaque. Excalibur mettra un peu de chaos et sera parfois l’allié de Merlin (j’ai dit parfois…). Reste que réunir entre 5 et 10 joueurs n’est pas toujours chose aisée mais nulle doute que ce type de jeu ravira les adorateurs d’Arthur et de rôles cachés fourbeux.
